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L_Art_Triste

L_Art_Triste
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20 juin 2008

éclat de lune

Ombres furtives sur les murs de la ville…bruits lointains…tout m’échappe…je reste la…immobile sous la voûte étoilée…cherchant du regard mon étoile protectrice…mon unique…cherchant parmi elle le sens de ma vie…le sens de l’humanité toute entière…la musique emplie mon esprit…je suis seul…isolé…et pourtant perdu au milieu de la foule sans cesse en mouvement…tout va trop vite…tout tourne autour de moi et je reste la comme figé par le temps…la douceur des lumières m’apaise…je respire…je survis…je lui appartiens…mon cœur et tout mon être lui sont entièrement dévoués…elle est le souffle qui me rattache a vous…la lumière qui illumine mon regard…l’étincelle de ma pensée…je flâne en son sein…toujours…encore une fois…hier déjà…j’ai cherché en elle les réponses que je cherchent de puis toujours, je me suis laissé aller a errer parmi les ombres…parmi le bruit de la rue…parmi les lampadaires de Paname…je regarde mon ombre sur le sol…je me rencontre encore une fois ce soir…je me redécouvre…je m’explore…je ne lève les yeux que pour constater que la vie va a mille a l’heure…que malgré l’heure tardive la ronde incessante des gens pressés continue…le monde s’agite…sauf moi…je lève les yeux a la lune…je la trouve…elle semble me regarder…je me sens fragile tout d’un coup…minuscule…infime…je regarde la valse des nuages qui la cache a mes yeux par intermittence…je m’imagine en nuage…flottant dans le ciel au gré des vents…je m’imagine en étoile…brillant de milles feux…naissant et mourrant a l’infini…je m’imagine me fondre dans les ombres qui parcours la ville…soudain…je me retrouve 100 ans en arrière…je vois les rues pavées…les calèches…j’entends le bruits des sabots équins…je sens la douce odeur du passé…l’odeur du pétrole des lampe a huile qui parsément les rues de la ville…la lune est toujours la…identique…les étoiles aussi…le vent vient de se lever et une légère brise parcours le paysage…un passant me traverse…puis un second…je suis surpris…tout ceci me semble bien réel et pourtant je me sens comme dans un songe…les images qui défilent devant mes yeux brusquement jaunissent…deviennent grisatre…les tableaux qui s’offrent a ma vue s’envolent devant moi comme de vulgaires clichés…de simples feuilles de papier…je me sens transparent…comme je pouvais l’être déjà dans mon propre monde…le monde change…brutalement…les rues se vident…ne subsistent que sa et la les échos du crieur…le bruit d’un fer a cheval dans la lointain sur ma gauche…l’eau qui doucement coule sous le pont…la vie a laissé place a l’absence…suis-je un fantôme ?...suis je un simple rêve ?...

Un passant me bouscule soudain…je sursaute…trébuche…me rattrape a la rembarde du pont…il grommele quelques inaudibles excuses avant de disparaître furtivement…je me retrouve soudain dans le Paris de mon époque…les lumières ont bien changé…les odeurs aussi…je lève les yeux au ciel…elle est toujours la…comme pour me rassurer…j’ai fait un bien joli rêve…je souris…bientôt j’aperçois au loin quelques feuilles de papiers qui dansent dans le vent…je m’arrête brusquement…et si ?...non ce n’est pas possible…je suis encore dans mes pensées…l’une de ces feuilles vient mourir a mes pieds…je me baisse…la ramasse…et la…sous mes yeux…défilent ces images du vieux Paris…celle que j’ai vue il y a quelques instants…et si…et si je n’avais pas rêvé…et si finalement …a travers la nuit j’avais traversé le temps…


 

TEXTE PROTEGE

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20 juin 2008

Utopiste

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20 juin 2008

EssAI

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20 juin 2008

TS MenTaLe

Des jours déjà que je me nourri a la Transe… besoin de musique qui tape, qui cogne dans ma tête … besoin de grosses basses qui résonnent dans mon corps …

Besoin d’agression musicale … le son toujours plus fort … comme cherchant a me faire exploser les tympans … je m’isole, me recréé un monde unique … plus rien n’existe que cette musique envoûtante … emportant mon corps dans une vague danse macabre … les yeux lourds … perdu dans cet univers sombre … cette chambre close … cocon de putréfaction … je me laisse aller a devenir animal … la fatigue n’as pas raison de moi car une force plus puissante encore me maintiens éveillé … crache, crie, geins … rien n’y fera … je me vide de plus en plus sans aucun résultat probant … mes cris sont si intrinsèques qu’ils en deviennent de vagues ultrasons … inaudibles … effaçables … irréels

 

Je voudrais crier mais aucun son ne sort de ma bouche … je voudrais pleurer mais aucune larme ne coule de mes yeux … la douleur immense m’envahit encore et toujours … bien présente au plus profond de mon être … la lame du destin se fait un malin plaisir de venir jouer avec mes tripes … je dégueule … masse informe de nourriture sur le sol … que je distingue a peine dans la pâle clarté de la lampe de chevet … je me dégoûte … re-vomis encore une fois sur le sol sale … je reste ainsi immobile … quelques minutes encore dans ma gerbe … respirant a plein poumon ce que je viens de sortir de moi … sa pue … sa sent le cadavre … sa sent comme en dedans … la mort qui rode … la décomposition de mon âme … je meurs … je m’en fous … je m’étends sur le coté …

 

re-vomis le reste de mon estomac dans un ultime spasme … encore … les relents me donnent la nausées … la migraine … les aigreurs remontent … il n’est rien de pire que de vomir de la bile … je sens mon estomac comme lacéré … la gorge irritée au possible … brûlée … je vomis du néant … je vomis finalement quelques être invisibles enfouis au plus près de mon cœur … au fond de mes boyaux … j’ai d’ailleurs l’impression de vomir mes entrailles … mais je me rends compte finalement que je me vomis moi-même … la musique toujours collée aux oreilles … je erre dans cette sombre pièce d’a peine 10m² … tournant comme un animal en cage … je monte encore le son … m’isole un peu plus … m’envole … m’évade … loin, très loin … au-delà de ce monde … par delà les songes, par delà les nuages … l’étoile filante cours, vole, et se consume … avec cette implacable vélocité … vision éphémère … trace furtives dans le ciel … je suis et je resterai a jamais …

 

Je me regarde dans la glace … je ne me reconnais pas … le reflet terne et triste, presque sans vie … un zombie, être déshumanisé … l’œil semi clos, injecté de sang … le visage défiguré … le teint blafard comme peut l’être celui d’un mort … d’un geste brusque je me saisis d’un objet … quelconque … pour briser ce miroir …

En fin de compte, c’est moi que je brise … être infâme … grattant de ses ongles sur les murs comme un condamné a morts … grattant jusqu’au sang … jusqu'à en oublier la douleur …

Le papier peint arraché témoigne de ce mal être … des morceaux volètent sa et la … laissant apparaître, tantôt le placo , tantôt quelques traces de sang … j’attrape les objets a ma portée pour les brisé sur les murs d’un geste rageur … je cogne, frappe, martèle … murs, meubles, portes … de coups de poings et de coups de pieds … insensible … comme anesthésié par le départ de la vie … mes poings en sang continuent de frapper le mur sans relâche … brisant les os qu’ils contiennent en de multiples minuscules fragments … je sacrifie mes mains a ma furie … après a voir déjà sacrifié maintes et maintes fois mon cœur et mon âme …

 

Je me frappe la tête sur les murs jusqu’au mal de tête … jusque m’ouvrir le crâne et voir devant mes yeux ruisselé le sang sur mes pieds … je casse et déchire tout ce qui me tombe sous la main … excès de folie … la raison m’as finalement quitté …

La furie destructrice qui s’est emparé de moi me pousse a l’extrême … j’agite mes bras dans tout les sens … frappant tantôt le mur, tantôt le verre du cadre volant en éclat, tantôt le meuble … je sens en moi une violence, et une puissance destructrice … énorme … surhumaine …

 

Je marche pied nu sur les éclats de verre … esquissant un sourire niais lorsque de mes plantes de pied je verrai le sang lentement s’écouler … inconscient de tout dorénavant je n’ai plus que pour objectifs ma propre destruction … je ne suis plus humain … enfermé comme une bête de foire … la rage dans les veines … couverts de mon propre sang … je survis … me pavanant dans la fange … la putréfaction de ma propre vie … la noirceur de ce qu’il me reste au fond de moi a eu raison de tout mon être … je suis vide … il n’est en moi plus rien de vivant qui ne subsiste …

 

Je me dégoûte … vomis une nouvelle fois … par spasme violent … du sang … ultime flux de vie de mes veines … comme voulant lui aussi quitter mon corps a tout prix …

Je me mords … jusqu’au sang … la douleur n’existe plus … j’agis comme un mort-vivant … un vampire affûté … cherchant a se nourrir … j’arrache de mon corps des bouts de chairs …

M’ouvrant le corps avec les morceaux de miroir traînant sa et la … a bout de souffle … cherchant de l’air dans cet espace confiné … je suffoque … je halète … je sens ce morceau de verre qui lentement ouvre ma chair … le sang qui ruisselle sur mon ventre jusque sur mes flancs … j’ai le goût du sang en bouche … j’aime beaucoup … je souris … mon esprit est déjà parti loin de moi … je ne suis plus conscient …je râle … j’insère plus fermement encore ce tesson dans mon être … je suis déjà mort … je continue ma lente descente aux enfers … je m’entaille le corps dans une frénésie ravageuse … bars, jambes, pieds, troncs, torse, visage … mouvements brusque et saccadé … folie passagère … je me purifie ainsi … laissant s’échapper de mon être la vie par milles plaies béantes … milles chemins de repentances … plus rien n’a d’importance …

 

le sang qui sur moi coule m’apporte la paix intérieure … je me retrouve immobile … las … harassé … allongé sur le sol souillé … la vie me quittant par de multiples portes de mon être … je cherche encore un peu d’air … un peu de cet air vicié … empli une ultime fois mon poumon … avant de le transpercé d’un geste désespère … je sens cet douceur s’immiscé en moi … traversé mon organe de vie … une fois … deux fois … trois fois … je lutte pour respiré … le sternum en charpie … les côtes broyées … je remets encore quelques coups … je ne sais même pas comment mon corps peut résister a cette acharnement …j’ouvre encore plus grande cette plaies d’où gicle le sang …

Une idée soudain me traverse l’esprit … en deux mouvements éclairs … je me crève les yeux … poussant pas la même un cri de soulagement … la vie me quitte je la sens partir …

Je suis heureux … je meurs enfin … enfin …

 

la lampe clignote … quelques instants encore … avant que l’ampoule ne claque … j’ai senti comme elle que la vie l’a quitté aussi … elle comme moi … un peu en avance … je laisse vagabonder le tesson une dernière fois sur mon être … mes poignets … et enfin ma gorge …

Je cherche un ultime souffle … un ultime soupir … j’agonise … en souriant … ma main se décrispe … mon visage s’apaise … le bout de verre glisse de ma main … et en s’échappant de mon emprise libère mon esprit … je pars soulagé … je m’évade de ce monde affligeant … de cette cellule de coton …

 

Je suis libre … je laisse a vos soins cette enveloppe vide … ce corps inanimé qui porte sur lui les traces de la folies des hommes … je n’était rien … je suis devenu tout … l’espace d’un instant je serais dans vos esprits et dans vos cœurs … je serais dans vos vies a tous … j’existerai enfin …

On finira par brûlé mon corps … et je serais alors dispersé aux quatre vents dans cette contrée que j’affectionné tant … je suis poussière et je retourne a la poussière … je deviendrais le vent, le soleil, les étoiles, la lune … je deviendrais l’eau, la terre, et l’eau … je deviendrais le monde … je serais la toujours … pour toujours … enfin …

TEXTE PROTEGE

19 juin 2008

Ode A La CenSUre

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19 juin 2008

L'Homme Brut

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19 juin 2008

LE DESIR

Il est en moi…il est en nous tous…il coule dans nos veines…parcours chaque centimètre de nos cœur et de nos corps…je le sens qui vibre…se meut…pousse … je le sens vivre sous mon épiderme…comme voulant à tout prix …exploser…sortir avec violence…

Il s’en va et s’en vient dans une ronde incessante…mélancolie du bonheur…m’envahissant de sa toute puissance…il me guide aussi…me prend par la main…m’offre sa présence bienfaisante…il grandit en moi…chaque jour un peu plus…il change parfois…mais ne disparais jamais…il est comme mon ombre…comme un double…il empli mon cœur…hante mon esprit…m’habite tout entier…

Je le sens bruler en moi…douce chaleur qui m’envahit … charbons ardents sur mes vaines blessures du passé…ouvrant en moi de nouvelles plaies…rougissant mon cœur et mon visage…je te désire en ce t instant si fort que mon cœur semble vouloir s’expulser de ma poitrine…mon être tout entier te veut…pulsion que je ne peut réfréner…chaque jour plus fort…chaque jour plus encore…animé par ta seule présence auprès de moi…se nourrissant de ta propre essence…

Il prend possession de moi…comme un démon…je ne suis maintenant plus qu’un pantin de chair…une simple poupée de chiffon…entre ses mains…entre ses doigts…

Ne me laisse pas…reste encore un peu…laisse glisser sur toi le temps…laisse le s’eloigner sans nous…ma main te cherche…au plus profond de mes souvenirs…l’image de ton visage…qui lentement s’efface…a mon plus grand regret…laisse moi encore apposer une douce caresse sur ton visage…laisse toi emporter par cette simple sensation…laisse toi transporter par ton envie…laisse tes doigts parcourir mon bras…sentir ce frisson que chaque fois tu fais naître en moi…la douceur de ma peau…ressent la chaleur qui tout entier me brûle…sent comme je vibre sous tes mains qui m’effleurent a peine…et pourtant…

Laisse toi submergé par mes baisers…par mes lèvres sucrées…glissant sur ton cou…jusqu’au creux de ton épaule…regarde moi au plus profond des yeux…j’explore ton cœur…je sonde ton âme…abandonne toi…oublie qui tu est…défait toi…vis le désir…sois le désir lui-même…et si demain tu pars sans laisser de traces…j’aurais encore pour moi ce doux tourments dans les yeux…car dorénavant quoi qu’il arrive ce moment nous appartiens…

a tout jamais…

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19 juin 2008

LE FEU

Je regarde crépiter le feu dans l’âtre…devant moi…le bois qui geint…les flammes qui dansent…pleines de grâce…pleines de vie…formant devant mes yeux acquis a leur cause comme un ballet érotique … elles s‘entremêlent comme deux corps amoureux…s’entrelacent…s’embrassent…avec fougue et passion…elles s’unissent dans un silencieux tumulte…ravivant ma propre flamme…mes propres souvenirs de toi…de ton corps si fragile sous mes mains…ces étincelles m’invitent malgré moi a de nouveaux jeux amoureux…a de nouveaux corps a corps torrides…empreint de volupté…de découverte…de caresses…

M’invitent a retrouver parmi mes draps l’odeur que tu as pu laissée en partant la dernière fois…la chaleur de ta présence…la moiteur de nos étreintes passionnées…celle de mes mains te parcourant…explorant chaque recoins de ton être….avec délices…enviant encore plus en cet instant les aventuriers qui sur toi m’ont précédés…jalousant les baisers qu’ils t’ont volés…les instants passés dans leurs bras…

Je redéfinirais l’érotisme en voyageant sur ton corps…en te couvrant de milles baisers…tendancieux…en redécouvrant de ma bouche ta féminité exacerbée…tes courbes si fines…je deviendrais l’amant…posant au creux de tes reins le velours que tu aimais tant…

Emportant avec moi tout ton être dans un tourbillon de plaisir infinis…

J’apposerais sur ton sein tendre tout le sucre de mes lèvres…jouant de ma bouche pour te voir te défaire entièrement sous mes yeux…je laisserait glisser mes doigts au gré de mes envies…avec toute la délicatesse que ton corps me réclame…recherchant toujours la douce chaleur de ton corps…ta bouche…tes seins…tes hanches…jusque ton entre jambe…la ou je m’attarderais longuement pour enfin retrouver ton goût…si familier a mes lèvres…laissant toujours vagabonder sur tes hanches ses doigts que tu aimais tant…je chercherais encore…le contact de ton corps nu sur le mien…le goût du sel sur ta peau…au creux de ton épaule…glissant mes lèvres sur ton si délicat cou…cherchant entre deux respirations le goût de ta bouche…de tes lèvres sur les miennes…cherchant au fond de tes yeux…l’envie…l’envie que je sois encore une fois entièrement a toi…je me noierait dans ces subtiles jeux de lèvres…cette douce tendresse…ces milles baisers que je t’offrirait avec plaisir…mes mains ne se lasseront pas de laissé sur toi leur odeur…de chercher toujours plus loin le frisson qui parcourt ta peau…te laissant échapper de petits cris…je redessinerais l’art en caressant tes fesses…en regardant naître sous mes doigts la perfection de cette courbe…y apposant la chaleur de mes baisers…glissant avec eux le long de tes reins…jusqu’en haut de ton dos…sur ta nuque…mordillant ton oreille…avec délice…tu me demanderas alors de te faire l’amour…comme jadis…j’acquiescerait en taisant le fait que j’attendais cet instant depuis fort longtemps…que le feu qui me brûle est si grand que les larmes de tout un peuple ne suffirait pas a l’éteindre…tu raviveras en cet instant le brasier de tout mon être…je m’immiscerais en toi avec volupté…retrouvant cette chaleur qui me manquait tant…la fusion de nos corps…dans cet incessant va-et-vient de l’amour…je serais tantôt sage…tantôt sauvage…a la demande…je sentirais tes ongles me lacéraient la chair…tes jambes entourant mon bassin…je te soufflerais quelques mots bleus a l’oreille…suffisant a te voir esquisser un sourire amoureux…nous partirons alors dans un voyage infini…seulement nous deux…dans un corps a corps…un ballet de flamme…un plaisir éternel…tu t’oublieras complètement…t’abandonnant dans mes bras…cherchant de tes doigts la chute de mes reins…de tes lèvres l’odeur de ma peau … jusque l’extase …

TEXTE PROTEGE

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